Cheveux blancs en pagaille ou discrètement parsemés ? La question fait frémir de nombreuses têtes, mais rassurez-vous, il n’y a pas de fatalité. Si l’idée de voir votre reflet argenté dans le miroir vous laisse perplexe (ou en pleine introspection), sachez que la couleur parfaite pour camoufler les cheveux blancs existe, parole de pro ! On fait le point, nuances et techniques à l’appui, pour vous guider dans l’art délicat de la couverture capillaire sans fausse note… ni racine disgracieuse.
Cheveux blancs : accepter ou changer, pourquoi pas les deux ?
La canitie, ou l’apparition des cheveux blancs, est une aventure capillaire qui attend tout le monde un jour ou l’autre. Et bien que certaines optent pour la carte « nature » en affichant fièrement leur chevelure grise (coucou Zazie, Salma Hayek et Sarah Jessica Parker qui cassent les codes et bravent le jeunisme !), d’autres préfèrent conserver une teinte plus traditionnelle. Bonne nouvelle : il n’y a aucune règle universelle. Libre à chacune de faire selon son envie du moment. Après tout, l’acceptation de soi mérite mieux qu’une nouvelle injonction socialement imposée !
Coloration capillaire : la tendance n’est plus à l’opacité
Finies les couleurs impérativement opaques des décennies passées ! Aujourd’hui, selon Aurélie Duforest, formatrice technique Davines, la transparence est reine. Les femmes ne cherchent plus à masquer totalement leurs cheveux blancs mais plutôt à donner de la lumière et de la nuance à leur chevelure. L’explication ? L’effet racine, pas franchement plébiscité, a poussé la demande vers des résultats plus subtils et naturels. Mais attention : tout dépend du pourcentage de cheveux blancs… et bien sûr de vos envies ! Pour viser juste, une consultation sur-mesure avec un ou une coloriste s’impose (et non, le kit en grande surface n’est pas encore un oracle infaillible).
- Les habitudes de vie (notamment la fréquence de vos shampooings) jouent.
- La nature de la fibre capillaire aussi.
- Un diagnostic personnalisé garantit un résultat qui colle à vos attentes… et à votre agenda !
Le « ton sur ton » : la solution chouchoute jusqu’à… un certain seuil
Étoile montante des techniques actuelles, la coloration « ton sur ton » fait beaucoup d’adeptes. Il s’agit d’une coloration semi-permanente qui disparait après environ vingt shampooings. Pour Aurélie Duforest, c’est le compromis parfait lorsqu’il ne s’agit pas (encore) de masquer une majorité de cheveux blancs. La nouvelle génération plébiscite cette méthode qui, bonne nouvelle :
- N’agresse pas la fibre avec des modifications chimiques lourdes (contrairement à la coloration permanente).
- Apporte brillance et transparence, pour un rendu ultra-naturel.
- Évite l’effet « casque » ou racines visibles lors de la repousse.
Petit point d’attention pour les brunes (et pas n’importe lesquelles !) : les chevelures très brunes, méditerranéennes et épaisses, présentent des cheveux blancs souvent drus peu sensibles au ton sur ton. Il faudra alors souvent recourir à des pigments chauds pour une bonne couvrance, et oublier la quête des reflets froids – ceux-ci sont difficiles à obtenir avec cette méthode.
Si une démarcation légère apparaît à la repousse, c’est que vous bénéficiez d’un ton sur ton intermédiaire, visant une couverture intermédiaire entre discrétion et efficacité.
Quand passer à la coloration permanente ?
Le ton sur ton atteint ses limites lorsque plus de 70 % de vos cheveux sont blancs ou que votre chevelure est entièrement blanc immaculé. Là, pas de miracle : il sera nécessaire d’opter pour une coloration d’oxydation, dite permanente. Cette technique colore durablement le cheveu, ce qui explique pourquoi les racines deviennent visibles à la repousse – surtout sur bases foncées (plus la base naturelle est claire, plus la démarcation sera estompée).
Quel profil pour la coloration permanente ?
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- Blondes, brunes ou rousses : toutes les nuances sont envisageables…
- … mais pas au même rythme d’entretien ! Sur un blond foncé, on peut tenir 6 à 8 semaines sans retouche, contre 4 semaines pour une brune.
Bon à savoir : tant que les cheveux blancs ne sont pas majoritaires, la coloration d’oxydation n’est pas recommandée. Préférez alors le ton sur ton, éventuellement agrémenté de quelques mèches, pour une couverture subtile et un coup d’éclat immédiat (et non, ce n’est pas réservé aux modèles Instagram !). Bonus : on ne touche ainsi pas à la pigmentation naturelle, résultat qui vieillit (presque) comme un grand cru.
En conclusion : la couleur magique n’existe pas ; le choix éclairé lui, oui ! Entre ton sur ton pour illuminer, permanente pour recouvrir ou choix d’assumer, le plus important reste d’écouter ses envies et de solliciter un regard d’expert. Ce qui compte, c’est d’être bien dans ses cheveux, qu’ils soient blancs, colorés ou entre les deux. Prenez soin de vous, et n’oubliez pas : la plus belle couleur, c’est celle qui vous fait sourire face au miroir.
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Lucie Soulier, journaliste curieuse et passionnée par les faits divers et les actualités insolites, traque chaque jour les histoires les plus inattendues qui méritent d’être racontées. Des phénomènes viraux aux petits événements du quotidien qui font le tour des réseaux, elle sélectionne pour vous les infos les plus croustillantes, surprenantes ou intrigantes. Grâce à son ton vivant et à son flair journalistique, elle transforme chaque fait divers en lecture addictive.
Lucie.Soulier@lulu-nature.com
